Charte pour l'environnement

L'objectif pour LA COMPAGNIE DES JARDINIERS est de mettre en œuvre les techniques les plus respectueuses de la nature pour que vos espaces verts soient non seulement des lieux de beauté et de détente, mais aussi contribuent davantage à la biodiversité, améliorent leur bilan énergétique et participent à la lutte contre le réchauffement climatique.

Technique du bois raméal fragmenté

Mise au point par le Professeur Lemieux (IFPRI – Université Laval, Québec), elle consiste à apporter régulièrement sur les sols à entretenir des copeaux issus du broyage des rameaux d'arbustes et d'arbres prélevés lors des tailles ou des élagages. Elle illustre parfaitement notre démarche :

  • Recyclage de la matière organique sans surcoût énergétique : les déchets de taille sont réunis sur la plate-forme de notre base où ils sont broyés, puis réacheminés sur les sites dont nous gérons l' entretien des espaces verts lors d'un passage hivernal (pas de déplacements supplémentaires, pas de nuisances sonores sur votre site...). Si toutefois le broyage peut être directement fait sur le site, notamment lors d'une opération d' élagages de vos arbres, des manutentions seront économisées.
  • Amélioration de la fertilité du sol : les rameaux riches en sucres, protéines, celluloses et lignine sont une source d'énergie durable pour des champignons du sol (basidiomycètes, notamment) et la microfaune (arthropodes et vers de terre, par ex.) qui les transforment en humus et permettent la formation des agrégats entre les particules humiques et minérales du sol à la base de sa fertilité. Les apports d'engrais deviennent inutiles à terme.
  • Amélioration de la résistance à la sécheresse (meilleure réserve d'eau utilisable, action des mycorhizes qui se développent en symbiose avec les racines et évaporation réduite) et, donc, économie d'eau d'arrosage.
  • Réduction du développement des « mauvaises » herbes (effet du paillage) et, donc, de l'utilisation d'herbicides.
À noter que la période hivernale est la plus appropriée pour l'exploitation de cette technique : c'est durant le repos hivernal, quand les arbres ont perdu leurs feuilles, que les élagages sont traditionnellement exécutés et le produit des tailles peut être stocké sans craindre une perte rapide de ses qualités. Le reste de l'année, les déchets de taille qui ne seraient pas immédiatement broyés, puis épandus, seront compostés (sur place, si possible, ou dans un centre de compostage).

Techniques raisonnées d'entretien

En préalable, il est important de répéter que le choix des plantes adaptées au lieu est évidemment primordial pour obtenir un jardin dans l'esprit de cette charte : une plante bien adaptée sera toujours plus solide, plus résistante aux attaques et moins coûteuse en soins et en apports d'engrais et de produits phytosanitaires.

  • Les binages, béquillages ou bêchages légers sont préférés à un retournement trop profond du sol pour favoriser notamment la microflore (cf action des mycorhizes);
  • Quand un traitement phytosanitaire devient impératif, les produits naturels sont privilégiés : le cuivre (bouillie bordelaise) contre les mildious ou la tavelure, des huiles (ex. huile de colza, huile de neem) contre les cochenilles et les acariens, le Bacille de Thuringe contre les chenilles défoliatrices...
  • Des lâchers d'auxilliaires (ex. coccinelle Adalia contre les pucerons ou Cryptolaemus associés à l'hyménoptère Leptosmatix contre les cochenilles farineuses...) complèteront l'arsenal de lutte lorsque les surfaces infestées sont plus importantes ou suffisamment abritées des infestations venues de l'extérieur. Les oiseaux, chauve-souris, batraciens, hérissons... mais aussi des insectes naturellement présents (syrphes, chrysopes, perce-oreilles, coccinelles...) sont nos meilleurs alliés et ils doivent être respectés.
  • Nous utilisons des engrais dont les éléments fertilisants sont fixés sur une roche volcanique, la zéolite. Celle-ci améliore la structure du sol (rapport air/eau) ainsi que sa capacité d'échange cationique et limite les pertes par lessivage.
Avant les plantations d'annuelles, nous apportons au sol un amendement organique enrichi en algues marines (Lithothamme et Laminaires) en plus de la zéolite. C'est un activateur biologique et un engrais riche en Potasse et en Soufre qui favorise la résistance aux maladies cryptogamiques.
Sur les plantes de Terre de Bruyère plus sensibles, l'incorporation au sol d'un engrais enrichi en Trichoderma (ORGA SOINS) fertilise et renforce également les défenses de la plante contre les champignons nuisibles et limite les populations de ces derniers.
Nos équipes d' entretien sont aujourd'hui réparties sur 2 sites : cette organisation a pour but de limiter les trajets qu'ils soient du domicile du salarié au dépôt ou du dépôt au site du client. Elle est d'une gestion moins simple que celle que permet une centralisation, mais elle réduit les coûts énergétiques.

Techniques de création de jardins

Le choix des espèces utilisées pour un aménagement paysager est le premier facteur qui déterminera la qualité environnementale du lieu : bien adaptées, elles seront non seulement en harmonie avec l'environnement, mais elles trouveront leur maturité et dureront sans nécessiter de coûteux soins intensifs pour les maintenir artificiellement. Ainsi, aussi beau puisse-t-il être au moment de sa plantation, il est aberrant d'aménager un massif de terre de bruyère avec force azalées en plein soleil sous climat continental ou, pire, méditerranéen : dans la nature, ces plantes poussent en sous-bois océanique ou en montagne sur sol acide, filtrant et frais. Fragilisé dans un environnement inadapté, il faudrait les irriguer et les bassiner plusieurs fois par jour en saison chaude, sans doute les traiter pour éviter la propagation des maladies et certainement leur apporter sous forme de solution nutritive les éléments qu'elles puiseront difficilement avec leur propre système racinaire.
Le type d'aménagement : plutôt que des mouvements importants de terre, avec déblais, remblais, norias de camions, arrachage de végétaux et bouleversements des volumes, autant que faire se peut, on tirera profit de la conformation préexistante en conservant les végétaux intéressants.
Les matériaux : on privilégiera, par exemple, l'utilisation du bois, de préférence non traité (les produits classiquement utilisés sont toxiques : mélanges de cuivre, chrome, brome et arsenic donnant une teinte verdâtre au bois traité) et naturellement résistant (ex. Cèdre rouge, sapin de Douglas, bois exotique ayant le label FSC ...) pour la confection des jardinières ou des terrasses à celle du béton : au lieu d'un matériau qui nécessite une forte consommation d'énergie fossile pour être produit, donc l'émission de CO2 dans l'atmosphère (1 tonne de ciment induit l'émission de 250 kg de carbone), on participe au stockage de CO2 capté en utilisant le bois. Le bois Composite (mélange à 2/3 de bois et un tiers de polymère), du fait de sa durabilité sans traitement, offre des avantages comparables.
La végétalisation de toitures et terrasses :
Isole thermiquement (par effet de masse en hiver, par l'absorption et la réflexion des rayons solaires que permet la couverture végétale ainsi que son effet humidifiant de l'atmosphère en été).
Isole phoniquement (bruit absorbé par le substrat, surtout s'il est humide, et par les végétaux). Réduit les risques d'inondation et d'engorgement des réseaux en ralentissant l'écoulement des eaux de pluie (ex.: jusqu'à 70% des eaux retenues durant l'été par un substrat de 5 cm d'épaisseur). Améliore la qualité de l'air en libérant de l'oxygène, en fixant le gaz carbonique et les particules atmosphériques, y compris certaines molécules nocives qu'elle peut dégrader... Améliore la qualité visuelle du paysage (meilleure intégration du bâti) Protège la couche d'étanchéité des UV et des variations thermiques, facteurs de vieillissement
La réalisation de murs végétaux apporte la majeure partie des avantages précédents. Elle peut aussi intéresser l'intérieur des bâtiments (cf bureauflore.com ) et constituer une solution au problème des molécules nocives (ex. formaldéhyde, trichloréthylène, ozone...) qui peuvent se concentrer dans l'air des bureaux et qui occasionnent maux de tête et irritations... Par rapport aux traditionnelles plantes en pot, l'utilisation des murs permet de multiplier les plantes sur une surface qui entre peu en compétition avec l'activité. Ces murs contribuent également à la création d'une atmosphère moins sèche, donc, plus agréable et meilleure pour notre santé, dans leur environnement. Cette hygrométrie améliorée permet aussi l'utilisation d'espèces qui seraient condamnées à brève échéance dans les conditions habituelles de bureau. On peut, par exemple, intégrer dans nos jardins verticaux d'intérieur une plante dite « carnivore » comme le Nepenthes avec ses urnes décoratives ou la bien nommée Medinilla magnifica avec ses énormes inflorescences roses retombantes. Ils favorisent donc la diversité biologique et permettent pour notre plus grand plaisir de profiter de plantes jusqu'à maintenant réservées aux seuls collectionneurs.

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